L’examen polysomnographique est l’examen de choix pour étudier le sommeil. Il se fait le plus souvent au cours d’une nuit passée en laboratoire de sommeil mais peut aussi être réalisé, dans certains cas, à domicile sans hospitalisation, on parle alors d’examen ambulatoire.
Une polysomnographie comporte l’enregistrement de nombreux signaux. Ceux de l’activité électrique de votre cerveau et de différents paramètres qui permettent soit de différencier les stades de sommeil, comme les mouvements des yeux et la tension des muscles du menton, soit de rechercher des anomalies associées au sommeil (mouvements des jambes, troubles du rythme cardiaque ou troubles respiratoires).
En pratique, le technicien chargé de l’enregistrement colle des capteurs sur votre cuir chevelu, sur vos tempes, sur votre menton, sur vos jambes, et sur le thorax. Ces capteurs s’appellent des électrodes. Elles sont collées avec une colle naturelle le collodion. Vous aurez 2 ceintures, l’une thoracique, l’autre abdominale qui enregistrent les mouvements respiratoires. Des capteurs de son et de position sont collés à la base du cou et sur le thorax. Si vous avez un collier il faudra le retirer. Pour les messieurs, le technicien sera éventuellement amené à raser les poils situés sur le haut du thorax. Un capteur, couramment appelé « lunettes à oxygène » permet de visualiser l’air qui passe par vos narines. Enfin vous aurez un doigtier autour de votre index qui enregistrera l’oxygénation du sang.
Tous ces capteurs ne sont pas douloureux mais sont reliés à des fils qui limiteront un peu vos mouvements.
Le lendemain matin à votre réveil les électrodes et les capteurs seront retirés sauf si des tests dans la journée sont prévus.
Exemple de signaux enregistrés (électro-encéphalogramme, électro-oculogramme, électro-myogramme, activité des muscles jambiers, électro-encéphalogramme)